A l'heure des 500 millions de morceaux de musique vendus par iTunes de Apple, générant un revenu du demi milliard d'euros environ, nous ne pouvons que constater l'essor exponentiel de l'industrie du divertissement elle-même, et de ses revenus monumentaux, ne se limitant pas seulement à la vente de musique en ligne ou aux revenus publicitaires des séries tv, mais également à l’industrie du cinéma, aux jeux vidéo, etc.

 

Le marché des séries tv, pour parler du monde des séries, dégagerait plusieurs dizaines de milliards de dollars de revenus publicitaires chaque année et n’a rien à envier au marché de la musique en ligne (sans oublier les marchés traditionnels du CD et du DVD et même des livres – Harry Potter, Da Vinci Code et consorts).

Je m’avance sans doute, ne connaissant pas les vrais chiffres et la réalité exacte quantifiable de ces marchés, en estimant que les revenus de l’industrie du divertissement dépassent vraisemblablement les 50 milliards d’euros dans notre monde chaque année.

 

Reconnaissant que le monde des séries, de la musique, du cinéma, etc., représente peut-être le meilleur de nous-mêmes et restera (qui sait ?) aux côtés de l’art le dernier temple de l’humanité un jour où notre monde aura atteint les ultimes frontières de son évolution, je ne peux que m’interroger sur la question d’ordre éthique de tous ces milliards qui se dégagent de la vente de ce qui n’est somme toute que « du vent », à l’heure où un enfant meurt toutes les 3 secondes de la faim, de la misère, à l’heure où cette misère et la nature ratissent large sur notre Terre.

 

C’était la minute coup de Blues. Mais ce morceau-là, je ne vous le vendrai pas.

On connaît la chanson.

Bonjour chez vous.